Vous voulez gâter vos proches avec des créations made in Rennes à Noël ? Voici notre sélection d’idées cadeaux garantie 100 % locale.

Déco murale : les Big flowers d’Emmanuelle M.

C’est d’abord le feutre de laine qui a attiré Emmanuelle M. « C’est un textile noble qui apporte beaucoup de chaleur dans un intérieur, explique cette architecte d’intérieur qui tient par ailleurs la boutique Vie privée, rue de Bertrand à Rennes. « Mes Big flowers ne représentent pas une fleur en particulier, mais LA fleur, symbole de joie et d‘ouverture au monde. À travers elle, j’exprime ma passion pour les couleurs, mon goût des lignes sobres et souhaite transmettre des émotions positives ». Riche d’un nuancier de 26 couleurs, Emmanuelle réalise à la main de véritables sculptures murales qui peuvent être lumineuses. Il existe trois tailles de Big flowers. Les plus grandes font 110 cm de diamètre. Les plus petites 42 cm. Les prix vont de 1 300 € pour les plus grands modèles lumineux, à 300 € pour les petits sans éclairage.

Les Big flowers d’Emmanuelle M. (E.M.)
Éclairage : les abats-jours d’Aurélie. (Le Télégramme/Claire Staes)

Éclairage : les abats-jours d’Aurélie

Son atelier est une fête. Aurélie Cousin fait partie des quelques artisans d’art qui se sont installés, après le confinement, dans le Mur habité, à côté des Ateliers du vent. Cette ancienne étudiante en licence d’arts plastiques a longtemps travaillé comme vendeuse de luminaires. « C’est à ce moment-là que j’ai constaté que les gens aimaient mettre des luminaires très particuliers qui donnaient une touche originale à leur intérieur ». En 2017, la Rennaise a créé son activité d’abat-jouriste. Aujourd’hui, elle les fabrique et les restaure. Avec créativité et imagination. « Les clients peuvent acheter mes propres créations qui sont souvent composées de tissus forts, très colorés et rétro. Ils peuvent aussi choisir le tissu, les finitions, la forme qu’ils souhaitent, etc. » À partir de 90 €.

Contact : Atelier au Mur habité, 3 rue Gisèle-Freund, à Rennes. Ouvert sur rendez-vous au 06 78 90 68 35 les lundis, mardis, mercredis. Et les jeudis et vendredis de 10 h à 18 h.

Déco : la vaisselle vintage d’Etiennette et Joséphine

C’est l’une des grandes tendances du moment : la vaisselle vintage. Amoureuse depuis toujours de la décoration de seconde main, Maude Lacarte a décidé de se lancer dans cette activité après une première carrière d’enseignante. La quadragénaire s’est installée dans une toute petite boutique rue du Vau Saint-Germain, non loin de la place du Parlement. Vaisselle vintage, luminaires, cadres, miroirs, fauteuils ou tables… Elle propose de nombreux objets de récupération. Les gourmands n’auront pas de mal à trouver son échoppe. Celle-ci se trouve à côté de la pâtisserie spécialisée dans les choux à la crème : Ty Chou. Un coin de délices.

Contact : Etiennette et Joséphine, 4 rue du Vau-Saint-Germain, à Rennes. Ouvert du mardi au samedi. 02 90 02 07 09 decoration-ej.com

La vaisselle vintage d’Etiennette et Joséphine. (Le Télégramme/Claire Staes)
Les magnifiques photos de Pierre David. (Claire Staes)

Images : des photos comme des peintures

L’ambiance des photographies de Pierre David fait plonger l’observateur dans le New York des années 60. Ces photographies noir et blanc ou à l’inverse aux couleurs saturées font penser à des tableaux peints à l’huile. Influence immédiate : les toiles du peintre américain Edouard Hopper où la solitude et la pénombre font loi. Oui mais… Si certaines photos ont bien été prises aux USA, d’autres en revanche sont bien renno-rennaises. Surprenant. Comme cette image de la station-service Esso de la route de Lorient, la nuit. Les tirages sont léchés et réalisés par le photographe rennais Percepied. À voir sur les murs de Gang de Café, 8 rue de la Parcheminerie ou au restaurant Le Bocal, 6 rue d’Argentré. Comptez 80 € pour un tirage d’environ 60 sur 40 cm.

Bijoux : les bagues souvenirs de Diane et Héra

C’est dans l’air du temps et d’une poésie infinie. La Rennaise Cécile Sterkers propose de monter les coquillages ou les galets de vos vacances sur des chaînes, des bracelets ou des bagues. « Récemment, j’ai monté de petits coquillages de l’île de la Réunion. Depuis, les gens profitent ainsi au quotidien de leurs plus beaux souvenirs », explique la créatrice. Pédiatre de profession, Cécile Sterkers a créé sa marque de bijoux qu’elle a appelée Diane et Héra, en référence aux déesses protectrices des mères. Pour ses bijoux, la créatrice associe des matériaux précieux éthiques (argent et gold filled notamment) avec des matières naturelles, des galets de plage et de la nacre essentiellement. Compter 70 € la bague et 100 € le collier.

Contact : www.dianehera.fr.

Les bijoux de Cécile Sterkers. (Le Télégramme/Claire Staes)
Les totebags de Christian à Rennes. (Le Télégramme/Claire Staes)

Sacs : les totebags de Christian

Photographe depuis douze ans, amoureux de Rennes où il vit depuis 46 ans, Christian Allègre décline ses photos aux couleurs joliment saturées sur des objets de vie quotidienne : mugs, t-shirts ou totebags… L’occasion d’arborer fièrement les plus beaux lieux de la ville : couvent des Jacobins, Palais Saint-Georges, Parlement de Bretagne, mairie, bords de Vilaine… C’est au forum du livre, dans le centre commercial de la Visitation, que le photographe dépose quelques uns de ses objets. Mais ses totebags s’achètent aussi dans la boutique « écoresponsable » et tendance : Wakatépé, rue du Maréchal-Joffre.

Contact : 06 76 10 22 03

 

Le Telegramme - 12 décembre 2022